L’Arménie est un petit couloir. Ce pays montagneux se glisse entre la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaïdjan à l’est et l’Iran au sud. Seules les frontières avec la Géorgie et l’Iran sont ouvertes. Un blocus terrestre ferme le pays à la Turquie et l’Azerbaïdjan. Seul trajet possible pour nous : arriver par l’Iran, sortir par la Géorgie. Nous entrons en Arménie en fin d’après-midi après quelques taxes à payer, une assurance obligatoire et quelques formalités administratives pas trop longues. L’ entrée en Arménie dessine un pays bien différent de ceux traversés précédement où tout semble petit. Les gens sont petits. Les maisons sont petites. Les routes sont petites. Les distances aussi. Reste que le plat existe peu, les montagnes sont partout. Rares sont les paysages sans pics, crêtes ou cols. Une route principale remonte le pays. Nous n’avons pas encore de carte mais peu importe. On suit les panneaux. Les sites touristiques sont bien indiqués.
Monastères et églises ont remplacé les mosquées. Jeanne et Louise, un peu formatées par notre traversée des pays musulmans, s’écrient à plusieurs reprises en découvrant des églises « Oh, elle est jolie la mosquée ! »
La brume épaisse ralentit notre avancée les premiers jours. On ne voit pas le tracé de la route. En montagne, avec les lacets et les dénivelés, c’est très impressionnant. On avance à pas de fourmis. Nous ratons même une bifurcation pour le plus long téléphérique du monde qui mène à un monastère accroché à la montagne. En même temps, avec un ciel couvert, l’intérêt aurait été limité. La pluie se mêle au brouillard, la météo calme nos envies de visites et nous restons bien au chaud dans le camion. Heureusement, ça ne dure pas, le soleil revient dès que l’altimètre est redescendu les jours suivants. On découvre de beaux paysages, aux couleurs de l’automne. Le long des routes, des petits stands continuent de jalonner les routes. Des fruits, des légumes, des fleurs, des balais, des habits et du vin. Beaucoup de vin. Dans la région centrale, autour d’Areni, des vignes sont alignées dans le paysage. Le vin est vendu au bord des routes, dans des bouteilles en plastique recyclées.. c’est peu alléchant !
Nous remontons jusqu’à Erevan, la capitale, où nous avons rv avec Cath (soeur de Baptiste) et Gwen, qui nous rejoignent pour une bonne dizaine de jours ! Nous prenons le temps de visiter le monastère de Noravank, superbe site qui nous offre une belle ballade et un joli bivouac à flanc de montagne. L’Arménie permet de nombreux campements en pleine nature. Au calme, au vert. Les points d’eau sont présents sur la route, c’est facile de faire le plein. Les coins sauvages ne manquent pas.
Nous bifurquons à nouveau de l’axe principal pour visiter un champ de menhirs près de Sissian. Louise s’est endormie. Baptiste veille sur elle. Je file avec Jeanne admirer les centaines de menhirs alignés. C’est beau, mais quel froid. Comme dit Jeanne « Mais quelle idée il a eu ce vent d’être aussi froid ! » Nous courons pour nous réchauffer. Bonnets, gants et manteaux ne sont plus rangés au fond des placards. L’automne a des airs d’hiver. Les miss aiment découvrir de nouveaux habits et s’emmitoufler avec toutes ces couches.
Nous goûtons à la cuisine locale aux abords du monastère de Khor Virap. Comme tout premier repas dans un nouveau pays, nous ne connaissons ni les quantités ni les mets. Nous voulons goûter à tout et nous nous retrouvons avec une table surchargée de plats. Il y a bien trop pour nous quatre mais tout est délicieux ! Des kebabs, du fromage (très salé), des feuilles de vigne, des crudités superbement assaisonnées et du pain très fin, comme une crêpe qui accompagne tous ces aliments. Du pain lavash. Servis dans une jolie poterie locale, nous savourons ces moments de plongée dans la vie locale.
Erevan, central en Arménie, nous accueille quelques jours. Le temps de visiter un peu. Le centre et ses larges avenues aux bâtiments rosés par la pierre de granit. Les gorges du fleuve Harazdan perdues en plein centre-ville qui donnent un air de campagne à la capitale. Erevan signe surtout le moment tant attendu de retrouver des têtes connues !!! Enfin. Nous voilà 6 pour une bonne dizaine de jours. C’est l’occasion d’un grand rangement du camion, il faut faire de la place pour nos invités ! Nous trions les affaires d’été qui sont reléguées au fond des placards. Nous libérons quelques étagères pour que Cath et Gwen prennent place dans notre chez nous. Elles vont partager notre quotidien de près. Nous nous serrons un peu sur les banquettes pour manger. Un peu sur les lits pour dormir. Elles dorment en haut avec Jeannette tandis que Loulou se coince entre ses parents dans le lit du bas. Chacun trouve sa place et chaque chose a sa place !
Avant de quitter Erevan, nous visitons le mémorial de Tsitsrenakaberd créé en mémoire aux victimes du génocide et avons un court aperçu du musée car il est en travaux. Le mémorial, imposant et solennel est entouré d’arbres plantés par des chefs d’état pour manifester leur amitié, leur solidarité à l’Arménie et leur reconnaissance du génocide. Le petit musée expose des photos et des documents d’archives, témoignages accablants des souffrances endurées dans les années 1915-1922 par les Arméniens de l’Empire Ottoman. 4 millions de morts. 50 % de la population périt au cours de ces déportations, décimés par la faim ou les épidémies, ou massacrés. Beaucoup de zone d’ombres sur cette tragique page de l’histoire arménienne. Et l’éternel questionnement : comment et pourquoi peut on vouloir rayer un pays, un peuple de la carte ?
Erevan derrière nous, nous nous échappons de la vie urbaine pour nous plonger dans la vie rurale. Nous roulons au nord pour rejoindre le lac Sevan en empruntant l’unique autoroute du pays : 25 kms ! Les distances nous paraissent ridicules après nos virées iraniennes et autres où nous comptions en centaines de kilomètres et parfois même en milliers. C’est reposant et nous pouvons prendre le temps. Nous n’avons pas l’obsession du kilomètre parcouru. Nous n’avons plus le stress de respecter un timing car sans visa nous nous sentons bien plus libres. La gestion du temps est plus flou, plus tranquille. Et nous profitons bien des filles venus jusqu’à nous pour partager un bout de l’ aventure.
Le monastère de Sevanavank, situé sur une presqu’île, offre une vue imprenable sur le lac. Le vent est glacé, les oreilles tirent rapidement vers le rouge. Nous n’avons pas encore l’habitude d’emporter bonnets et gants pour nos déplacements. Une famille, une poule à la main, sacrifie la pauvre bête devant nous. Une offrande, une coutume. Ces monastères haut perchés sont l’image que nous garderons de l’Arménie. Présents d’un bout à l’autre du pays, avec leurs murs très carrés, leurs pierres régulières teintées de rouge, d’orangé et d’ocre, et leurs clochers pointus. L’intérêt de ces monuments tient autant dans leur emplacement que dans leur architecture. Surtout dans leur position géographique pour ma part. J’aime ces lieux perdus. Accrochés à la montagne, posés au milieu de nulle part. Loin de toute vie humaine, on imagine ces vies monastiques coupées du monde. On imagine moins la construction de ces forteresses, les pierres posées une à une, portées à dos d’hommes et d’animaux.
Les rives du lac nous portent jusqu’au monastère de Hayravank puis au cimetière de Khatchkars à Noradouz. Les pierres des églises et des stèles qui encerclent les monastères se marient parfaitement avec les couleurs de l’automne déployées le long des paysages. La route longe le lac un bon moment, nous bivouaquerons deux nuits de suite à ses abords. Nous posons le camion vers 18h avant la nuit qui nous surprend toujours un peu trop tôt. Nous déroulons le salon, nous sortons les jeux de société et l’apéro. Serrés tous les 6 sur nos petites banquettes colorées, on se tient bien chaud. Un peu de musique, beaucoup de rires.
Nous quittons le lac Sevan pour bifurquer en direction du Col de Selim à 2410 mètres qui nous permet de rejoindre le sud d’Erevan. Les plaines avant le col se transforment en terrain de jeux pour les filles vite rejoints par les grands pour des parties de ballon et des pyramides. Juste après le passage du col, un caravansérail nous aide à imaginer le tracé de la route de la soie. On se perd dans les petits villages arméniens au fil de nos envies. La campagne est très belle. Les arméniens restent distants et peu chaleureux. Notre troupe à 6 ferme un peu les portes de la rencontre. Cette petite parenthèse est surtout un temps familial où on passe du temps ensemble à se raconter les uns et les autres. Nos vies séparées depuis quelques mois se dévoilent par bribes de souvenirs et d’anecdotes.
Areni, ses vignes et son vin changent le décor. Une dégustation de vin dans une cave de bord de route nous pousse à acheter quelques bouteilles. À déguster au retour, pour prolonger le voyage avec amis et familles ! Nous repassons au monastère de Noravank. Visité au début du séjour, le lieu est si beau que nous y emmenons Cath et Gwen. C’est l’occasion d’une belle séance photo. Nous croisons un couple d’iraniens en voyage de noces. Intrigués par le polaroïde, ils nous accostent. Forcément nous parlons Iran. À côté des arméniens, ils tranchent vraiment. Leur sourire, leur spontanéité aident vraiment à aller vers l’autre.
Dans notre folle série de visites, nous poursuivons avec le temple de Garni et le monastère de Ghégard. Ce dernier, plus grand, laisse imaginer la vie monastique avec ses cellules où les moines travaillaient les enluminures des manuscrits. Situés à l’est de la capitale (central dans le pays), nous retraversons Erevan pour rejoindre à l’ouest la Cathédrale d’Etchmiadzin.
Après cette journée bien remplie, nous engageons une nouvelle boucle plus au nord. Pris subitement par la nuit, la neige, la pluie et les éclairs, nous stoppons le camion à la première intersection. Les grêlons qui tombent sont petits mais tiennent un peu. la chaussée est glissante et le camion chasse à plusieurs reprises. Les passagers sont silencieux. Le conducteur accroché fermement à son volant garde les yeux rivés sur la route noire qui blanchit peu à peu. Le thermomètre descendra cette nuit là jusqu’à -9°.
Photos matinales
J’aime me lever tôt le matin, quand le soleil se lève tout juste. Sortir en pyjama, à petits pas discrets du camion. Ouvrir grands les yeux et découvrir un paysage nouveau qui éblouit le début de journée. Les lieux, à peine dévoilé la veille au soir à cause de la nuit tombée trop vite, se révèlent subitement. L’appareil photo en main, l’oeil dans le viseur, je me régale de ces couleurs rosées du matin. Les montagnes arméniennes offrent des vues superbes et se prêtent parfaitement au plaisir de la photo matinale. Notre camion est idéal pour aller de site en site et se poser en pleine nature. On ne regrette définitivement pas notre choix de moyen de locomotion.
Paysage blanc
La neige s’est invitée pour la première fois dans notre voyage. De près j’entends. Au Kirghizstan, nous avions admiré des cols enneigés, mais lointains. En Arménie, nos pieds foulent la neige. Jeanne et Louise sont toutes excitées. « Vite, un bonhomme de neige! » La neige n’est pas encore assez tombée. On dirait du sucre glace saupoudrée sur les plaines, les montagnes et les toits des maisons. La route est encore un peu gelée à certains endroits. La neige sublime les régions traversées. Tout ce blanc appelle au silence. On contemple. Baptiste garde les yeux rivés sur la chaussée. Les traces des voitures rassurent et dessinent la direction à suivre.
Nous poussons notre boucle jusqu’au nord du pays, non loin de la frontière avec la Géorgie. La route traverse des plateaux, longe des rivières, gravit des lacets. Notre camion passe partout. Deux monastères Haghpat et Sanahin s’ajoutent à notre collection de visites de monastères. J’avoue, je commence doucement à me lasser. C’est beau, certes. Mais le froid freine ma curiosité et se couvrir à chaque sortie et surtout recouvrir les miss de la tête aux pieds pèse aussi dans la balance. Le cadre reste joli à chaque halte. Ouf !
Les heures passées à rouler en Arménie sont différentes des autres pays. Les distances minimes changent le rythme de nos journées. La présence de Cath et Gwen changent radicalement le climat du camion. Plus besoin d’ occuper constamment Jeanne et Louise. Assises chacune à côté d’une des filles, les voilà cadrées du matin au soir ! Des histoires à la pelle, des coloriages, des dessins, des découpages, des gommettes. Les activités ne manquent pas. Je dois dire que posés à l’avant, les parents soufflent un peu. C’est le moyen de se recharger pour la suite du voyage…
La neige a fini par tenir un peu plus. Les filles ont eu leur bonhomme de neige. Les grands, leur bataille de neige. La route jusqu’à Dilidjan est très belle, tout comme la région et son parc national. On dort en pleine rue, arrivées tardivement. La route est gelée au petit matin. Deux derniers monastères : Haghartsin et Gochavank marquent nos dernières visites d’églises. Enneigés, le charme est parfait. Nous tentons une ascension à un petit lac pour une pause pique-nique mais la neige et le verglas, malgré les chaînes ajoutées aux roues arrières, ont raison de nous. Demi-tour, marche arrière. La forêt enneigée est superbe. J’aime ces lieux inaccessibles et j’aurai aimé arriver en haut. Baptiste est plus prudent que moi. Tant mieux.
Le col de Selim nous ramène sur les rives du lac de Sevan. Les montagnes environnantes enneigées, la lune qui se reflète et le bleu vif du lac offrent une belle vue pour la fin de journée. Restaurant, petites au lit et grands à discuter sur les banquettes du salon du camion. La cohabitation a évolué au fil des jours. Chacun se faisant plus petit pour laisser place aux autres. Cath et Gwen venus avec peu d’affaires, enfin si mais les deux tiers étaient pour nous, se sont introduits dans notre quotidien nomade. Baroudeuses aussi, mais à vélo, elles semblent avoir adopter notre mode de voyage et parlent d’un petit camion pour leurs vieux jours…
Nouvelle visite du monastère de Sevanavank, qui fût notre première halte à 6. On a l’impression d’avoir changés de saison en peu de temps. L’automne a laissé place à l’hiver neigeux. Le thermomètre oscille aux alentours de zéro. Jeanne et Louise s’éclatent dans la neige. Louise découvre le plaisir de marcher dans la poudre blanche. Elle fait des détours pour ne pas en perdre une miette. Sa petite pelle à la main, elle fait des châteaux de neige. Jeanne écrit son prénom dans la neige et prépare des gâteaux de neige. Elle regrette à nouveau de ne pas avoir apporté ses skis…bien qu’elle n’en ait pas !
Nous sortons de la route qui rejoint Erevan où se finit notre virée familiale pour faire une saut à Dzaghkadzor. C’est l’unique station de ski du pays. On espérait une ballade dans la neige ou une descente en luge mais la neige est peu tombée ici. Les montagnes sont encore vertes, jaunes et marrons. Un télésiège permet de monter au pied des pistes. On s’offre une ballade dans les airs. Louise trouve sa première montée en télésiège un peu longue et veut sortir. Je la tiens bien serrée contre moi, mais je ne suis pas très rassurée. En haut, une ultime bataille de boules de neige et un nouveau bonhomme de neige nous occupent avant la descente.
Nous revoilà à Erevan. Ballades dans le centre et restaurant pour profiter de notre dernière soirée tous ensembles. L’Arménie est presque derrière nous. Une rapide remontée jusqu’à la frontière de la Géorgie nous attend demain. C’était bien ces moments tous les 6, en famille. On a eu l’impression d’ouvrir les portes de notre petite maison à des invités. On va repartir à 4. Drôle de retour à notre petite cellule. Jeanne et Louise vont réclamer des câlins et des histoires de Cath et Gwen… Allez, bientôt de nouvelles visites à venir et surtout des nouvelles contrées à traverser. L’aventure continue, encore deux mois. Profitons, profitons….
Pour finir, une belle citation envoyée par une amie. Les idées sont là. On est dans le vrai. Dur de tout raconter. en relisant mon post avant de le publier je le trouve un peu trop descriptif. Narratif aussi. Peut être pas assez intrusif, émotif ou expressif ? Vous jugerez. Vous me direz.
« Il ne faudrait jamais entreprendre de raconter un voyage: on est vaincu d’avance. Comment restituer à la flèche son mouvement une fois qu’elle est tombée au pied du but? Comment parler d’une traversée alors que le roulis du bateau ne verse plus aux veines son balancement sensuel, peindre le désert immobile alors que les roues d’une voiture ne crissent pas sur son sable doré? Comment goûter jusqu’à l’angoisse, jusqu’à la volupté l’expression d’une figure nouvelle, le jeu d’un rayon, d’une guenille quand ce ne sont plus des spectacles passagers, mais des souvenirs fixés et morts, enfouis dans le cimetière de la mémoire? Mais que faire! Si l’on aime, il faut parler de l’objet de son amour. »
Joseph Kessel, En Syrie, 1926
Citations de mes petites baroudeuses :
« J’ai encore réveillée de papa » Comprendre j’ai rêvée de papa. Loulou, en plein complexe d’Oedipe…
« Si mes copains me demandent où j’étais, je leur dirai que j’étais en voyage. J’aurai plein de choses à leur raconter. » Jaja, prépare son retour… et s’inquiète quand on lui annonce qu’on changera de maison au retour « Mais c’est le camion notre maison! »
Bon vent à vous, et à très bientôt.
Julie and co
Ouaiiiis un nouveau post ! On guettait impatiemment les nouvelles ^^
C’est sympa cette petite parenthèse familiale, déjà de retour dans deux mois c’est fou ce que ça passe vite !
Tout le monde était ravi de votre petite carte encore merci
Les filles sont magnifiques sur vos photos !
On vous fait des gros becks
J’espère que Jeanne saura aussi raconter à Maé ce qu’elle compte raconter à ses copains sur ce fabuleux voyage !
Monastères de caractère comme j’aime,
Encore un pays qui donne envie à inscrire sur notre liste,
Biz
Trop chouette ce nouveau post ! S’il est difficile de raconter je trouve que tu t’en sors plutôt bien Ju ! On voyage vraiment avec vous avec ces récits, ces descriptions et ces photos superbes. Ces paysages d’automne ensoleillés sont magnifiques, ici l’automne est plus gris…
Vivement votre nouvelle parenthèse familiale avec nous mais en attendant profitez bien de la suite en Géorgie.
Grosses bises à tous les 4
Hello !
Post descriptif et narratif certes, mais c’est aussi très bien comme ça car on sent que tu écris ce que tu as envie d’écrire comme tu as envie de l’écrire. Et c’est justement la diversité des tons employés dans vos posts qui en font leur richesse. Et dans tous les cas, c’est très agréable à lire.
J’en profite pour dire que l’article sur le Kirghisztan m’a fait découvrir ce pays qui a l’air magnifique. En tant que fan de la Patagonie et du plateau du Larzac, j’ai vraiment adoreé voyager avec vous grâce aux photos et aux textes. Bonne suite de route !
des bises
Ça doit vous faire mal à force de sourire tout le temps comme ça… J’adore ta façon d’écrire Julie! Mais ce que je préfère quand même ce sont les bons mots de vos filles!!! La relève est assurée. Bizzz
Je vous transmets cette citation entendue aujourd’hui qui va bien avec votre aventure et l’étonnement qu’elle provoque en nous, autour de nous , mêlé d’admiration et d’interrogation …
» il ne faut pas entraver la vie avec la raison » j Cocteau.
Eh bien oui, quand on dévore vos images , vos écrits , , c’est un peu comme une BD, une aventure à suivre ; pas de doute , vous avez eu raison de ne pas être raisonnable !
Merci Juju pour cet article tant attendu. Comme à chaque post je me régale ! Tes récits nous font voyager,je les attends avec impatience et c’est avec grand plaisir que je les lis. Quel bonheur d’avoir eu la visite des filles…. Les petites ont dû en profiter.
Bonne route les amis
Bises
Merci beaucoup pour ces très belles photos et je suis contente que mon pays d’origine t’a plus à ton retour on pourra en discuter.
Bisous à toute ta famille et bon voyage, profitez en bien
rosette
Je me suis régalée une fois de plus à lire ce post. Je l’ai même lu à Gaspard ! Il a hâte de rencontrer ses cousines baroudeuses, son oncle barbu qui j’espère lui donnera le goût des voyages, et sa marraine qui a tant de choses à lui apprendre…
En tout cas, difficile de retranscrire un voyage certes, mais Ju tu nous emmènes avec vous. Perso, en te lisant j’y étais, telle une petite sourire à vous voir, vous imaginer tous les 6…à rire autour de jeux de société avec Ba qui donne les règles, dans la neige à faire des batailles et un beau bonhomme de neige avec les rires des filles (et des grands!), dans le camion à vous réveiller tous les 6 et à assurer l’ambiance dès le petit matin ! Bref j’envie Cath et Gwen 🙂 J’ai hâte de nos retrouvailles ! En tout cas, vos jolies photos nous font du bien, entre belles couleurs, immensité des paysages, et surtout surtout, vos bouilles !
Doux bisous
dans la citation ,je note essentiellement la dernière phrase . Tu as raison de nous donner ces descriptions !. Cela me conforte dans ce que Kariné et Nariné m’ont décrit de leur pays , mais je le vois en vrai!!! je n’avais pas noté qu’il y avait autant de monastères . Elles vont faire rêver les enfants Jeanne et Louise de jouer avec la neige avant l’arrivée du père noël .