Les premiers jours dans un nouveau pays me rendent toujours légèrement nostalgique du précédent. On mangera plus de pide, on verra plus de mosquées avec leurs minarets qui pointent vers le ciel ? On y retournera peut être jamais ? On a bien profité ? On a pris assez de photos ? Est ce que les filles vont s’en souvenir ? Bon de toute façon c’est trop tard, la frontière est franchie. Laissons la Turquie et tous les autres derrière nous. D’autres pays, moins dépaysants mais tout autant susceptibles de nourrir notre curiosité, nous attendent !
La Grèce signe notre retour en Europe. Non loin de la France. En quelques jours on pourrait être de retour. Drôle de sensation. Des autoroutes avec péages, des vrais soucis de stationnement dans les villes et des parkings à payer.
À chaque péage, Jeanne s’inquiète : «C’est une frontière ?»
Plus de routes gratuites. Des églises orthodoxes. Plus de femmes voilées, plus de mosquées, plus de chant du muezzin pour l’appel à la prière. Des décorations de Noël, des sapins, des père Noël à chaque coin de rue, des guirlandes. Des salades grecques, de l’ouzo, du poulpe grillé, du tzatziki, du tarama, de la fêta. Plus de baklava ni de pide. Toujours la mer et les montagnes.
Kavala
Première halte après la frontière turque. Petite ville tranquille qui marque nos premiers pas en Grèce. On visite le château, et déambulons dans les rues pavées et tortueuses. Il fait gris, on ne s’attarde pas trop. On pique-nique même dans le camion. Trop froid et pas envie de mettre le nez dehors.
Presqu’île de Sythia
Avec ses trois pointes, la belle presque’île de Sythia, nous permet de sillonner des routes panoramiques qui bordent plages et criques. Le ciel continue d’être gris. C’est moins réjouissant de sortir entre deux gouttes. On joue quand même un moment sur une plage : foot-ball et marelle au programme.
Au supermarché, je découvre un rayon géant de féta, de tarama et de tzatziki. Du gruyère râpé et de la charcuterie… quel bonheur ! Pas vu depuis 4 mois. On sent les frontières entre Asie et Europe. Les gens parlent plus anglais, région touristique oblige. On imagine facilement les plages bondées, les parkings surchargés et les terrasses des cafés remplies. Mi-décembre est bien plus calme. Avantage précieux pour camper où bon nous semble et profiter des lieux sans autre touriste.
Il est temps de préparer Noël qui approche à grands pas. Sur les vitres, les portes des placards, au plafond. On colle, on découpe, on dessine des sapins, des rennes, des père Noël. Le camion s’emplit de couleurs. On adore. Sans oublier les calendriers que les filles s’empressent chaque matin d’ouvrir. Jeanne compte les jours jusqu’à Noël. Louise découvre un peu mieux toute la magie de Noël avec les histoires, les décorations et le temps passé à en parler.
Parents 24/24
Après notre départ d’Istanbul, nous nous sommes à nouveau retrouvés tous les 4. Contents de réinvestir le camion, de sillonner les routes, de prendre le chemin de la maison (mais pas trop vite non plus). Contents, heureux, oui mais gérer à nouveau les filles nous a semblé tout à coup épuisant. Les grands-parents ayant largement pris le relais à Istanbul, il faut à nouveau jouer son rôle de parents. Nous n’en sommes jamais loin. Soit. Comment au juste, se détacher d’un rôle que vous avez vous même choisi ? Comment dénigrer ce que vous représentez pour vos enfants ? Mettre en pause ce qui fait votre personne aujourd’hui ? On devient parent. Sans marche arrière, votre chemin de vie a même tendance à s’accélérer. Cette petite parenthèse stambouliote dans l’autorité et l’énergie à déployer était cependant plaisante. Appréciable et reposante. Faire les gros yeux, mettre au coin, crier. Vérifier que les manteaux sont fermés, que les bonnets, cols, moufles sont mis. Avoir un champ de vue à 360 degrés pour éviter la chute dans la flaque d’eau ou l’accident en bord de route. Refaire les couettes de Louise pour la douzième fois de la journée. Dire non à Jeanne qui ramasse tout et n’importe quoi par terre. Dire non à Louise qui joue la carte de l’indépendance et lâche la main en pleine rue. Penser à anticiper les pauses pipi, les coups de faim, les coups de soif, les bobos. Dire non. Répéter. Anticiper. Encore et toujours. L’état de fatigue, de patience, d’énervement, et de disponibilité de l’un ou de l’autre pèse naturellement dans la balance du « Tu gères ? Là j’en peux plus.» On peut rarement remettre à plus tard les désirs et les exigences d’un enfant. Voyager en famille impose un rythme soutenu dicté par les enfants. L’adulte reste maître des décisions mais l’enfant impose beaucoup. Heureux (car curieux) et fatigués (par notre condition de parents) restent deux constantes du voyage.
Laissons les fatigues passagères dûes à notre incarnation de l’autorité parentale (choisie mais omniprésente avec ce voyage au long cours) pour s’étaler sur le bonheur. Le bonheur est un état qui s’incarne facilement et fréquemment avec un vécu comme le nôtre. On se lève heureux. Des nouveaux paysages et visages à découvrir. On se couche heureux. Des nouvelles images plein la tête. Comment oserait-on se plaindre ? Ce serait déplacé. Sans gêne ? Honteux. Indécent même. Ce voyage est un vrai cadeau pour notre petite cellule familiale. Jubajalou ne fait plus q’un dans ce partage d’aventures et de regards sur le monde, les autres et soi-même. On apprend tellement. Tous ces pays sont en nous maintenant. Sommes-nous changés ? Certainement. Nous appréhendons différemment les évènements. Nous relativisons. Nous sommes encore davantage optimistes peut être. Nous nous méfions beaucoup moins des gens. Aller vers l’autre permet forcément de recevoir, d’échanger, d’apprendre de l’autre.Tout homme a du bon. Du bon à donner, du bon à prendre, à apprendre. Je me demande souvent quelle est l’image que l’on véhicule ? La France semble un bon passeport, un ticket d’entrée facile. Mais nous 4 ? On donne quoi, on apprend quoi ? Peut être le partage et la joie de vivre. Les filles incarnent les plaisirs simples de la vie. Oui même pour des parents qui s’épuisent un peu au bout de 5 mois…! On crie, on s’agaçe, on râle mais qu’est ce qu’on les aime. C’est vraiment le plus grand bonheur qui nous soit arrivé. Je me dis parfois, mais ces pensées s’échappent vite, que tant de bonheur ne risque pas de durer. J’ai des peurs, des angoisses. Et si le voyage s’arrêtait demain à cause d’un accident ou d’une maladie de l’un de nous ? Mais non, notre bonne étoile est là. Solidement accrochée au camion. Fermement décidée à veiller sur nous. Pourvu qu’elle aille plâner à Gennevilliers, au-dessus de notre prochaine maison. Et puis tant qu’à faire pendant toute notre vie, ce serait aussi bien.
On est heureux et vivants. Heureux car vivants. Dans le vrai. Ce sentiment d’être vivants et dans le juste ton ne nous lâche pas. La nature nous rend vivant. Au contact de la mer, de la montagne, de la pluie, de la neige, du soleil, on est vivants. Des petits plaisirs naissent à chaque manifestation de Dame Nature. La faune, la flore. On a le temps d’admirer et on ne se prive pas pour le prendre largement. Un coucher, un lever de soleil. Une crique déserte avec plage de sable fin et bancs de sable. Des mouettes qui s’envolent sur le port. Des rochers qui surgissent au contact des vagues qui éclatent. Des bateaux de pêcheurs qui jettent leur filet au large. Un marché avec des stands alléchants de poissons bien rangés et bien alignés. Et des poulpes qui étonnent les filles avec leurs longues tentacules.
Un matin, les yeux encore mi-clos, le soleil perce doucement à travers les rideaux. On ouvre et le soleil rouge se lève juste. Un bateau passe et des pélicans le suivent. Une petite bande avec leurs grands becs et leurs grandes ailes. Ils volent au ras de l’eau. C’est superbe. Suivre la mer est un fil conducteur qui nous convient parfaitement. On dort face à la mer, on mange face à la mer et on visite face à la mer. Les filles retrouvent le bonheur des châteaux de sable.
Série de petits bonheurs en photo donc…
Nos pélicans
Le plaisir des châteaux de sable
Les marchés de poissons
Les petits ports où nous dormons souvent
Thessalonique
Ville étudiante moderne et agitée. Le front de mer est une concentration de cafés et de bars. Seules des têtes estudiantines sont attablées. Jouant aux cartes et buvant des bières, des ouzo et des cafés. On avance un peu pour trouver un restaurant. On s’est promis de s’offrir au moins une fois un bon resto en Grèce. Et on est bien tombés. Tout est délicieux. On a pris trop de mezze. Comme d’hab on a eu les yeux plus gros que le ventre. Notre estomac nous le fait payer. Du tzatiki, du fera (purée de pois cassés avec oignons rouges), du poulpe, de la salade grecque. On fait un tour dans la ville en sillonant les ruines antiques. Louise accélère la fin de balade avec un accident pipi.
« Mais maman, c’est quand même un minaret devant l’église ? » Bien vu Jaja. Pas claire cette histoire.
Presqu’île du Pélion
Un petit paradis perdu. Au sud du Mont Olympe, où nous sommes passés furtivement pour une pause déjeuner et une petite ballade pour approcher le mont mythique des dieux romains, se trouve cette adorable péninsule. Le soleil est de retour, et incroyable mais vrai des gens se baignent le long de la route. On goutera l’eau du bout des doigts, franchement ils sont dingues. La température extérieure ne se prête pas vraiment à piquer une tête dans l’eau. Jeanne se voyait déjà barboter en maillot de bain avec sa bouée. On reviendra l’été ma chérie. On descend après Agria jusqu’au petit village de K G. Au bout de la jetée un petit parking herbeux nous tend les bras. Emplacement parfait pour le camion est, en plus, en bord de plage. Le doux bruit des vagues et les galets en guise de paillasson, on dit banco ! Après une petit ballade sous le soleil couchant, on rentre manger nos pâtes. Repas fréquent du moment. Que dis-je, du voyage ! Simple, pas cher et nourrissant.
Au réveil c’est magique. Un début de journée comme on les aime. Nos yeux grands ouverts sur le monde et la nature environnante qui nous régale de ses beautés offertes. Un petit monsieur boitillant s‘approche du camion alors que je fais un grand ménage. Il semble vouloir dialoguer mais en grec à part calimera (bonjour) et efkaristo (merci) j’ai un niveau zéro. Il me montre du doigt nos fauteuils de jardin. Euh, oui prenez place dans mon salon, allez-y! Il regarde la mer, ne parle plus mais semble content de ma présence. Baptiste est parti sur la plage voisine où le sable facilite la confection de châteaux. Il repart, clopin-clopant, et nous sourit. Revenus de ballade, nous pensons que les clémentines et citrons fraîchement cueillis et délicatement posés sur notre coffre sont un cadeau de sa part.
Météores
Alors qu’on entre sur le site des Météores, Jeanne s’étonne : « C’est nul ici y a même pas de mosquées. »
meteoros signifie suspendu dans les airs. C’est bien ça, on vole d’un monastère à un autre. Le cadre exceptionnel des Météores renferme six monastères juchés sur des pitons rocheux aux parois vertigineuses. Ces lieux sacrés semblent vouloir s’accrocher aux nuages. Des religieuses et des moines résident encore aujourd’hui dans ces lieux improbables, flottant dans les airs. Pendant deux belles journées, ensoleillées (pour la première) mais fraîches, on circule du pied au sommet de ces rochers gris presque vivants. Datant du 14ème siècle, ils furent une retraite idéale du fait de leur inaccessibilité. Les moines y trouvèrent refuge lors des attaques de l’Empire Ottoman. L’étrange relief des Météores s’est formé à partir des sédiments d’une mer intérieure, suite à des mouvements tectoniques qui soulevèrent les fonds marins et rapprochèrent les montagnes les unes des autres. L’érosion rongea le grès et le schiste argileux, sculptant des falaises et des rochers aux formes fantastiques ou creusant des grottes et des surplombs. Ces derniers mots ne sont pas les miens mais apportent une touche scientifique à mon récit !
On compte les marches gravies dans un sens puis dans l’autre. 299 pour atteindre le Grand météore par exemple. Jeanne s’attache à compter chaque marche, ses progrès sont fabuleux. Louis tente le coup par petite série : 1, 2, 3, 4, puis 9, 10, 14 mais parfois elle compte impeccablement de 1 à 10. Je suis bluffée. Les filles suivent le rythme que leurs fous de parents leur infligent. Elles râlent un peu puis repartent toujours. Poussées par cette spontanéité et cette joie de vivre permanentes. Quand les parents râlent un peu aussi, ils se rattachent à leurs sourires et leurs câlins. Et c’est reparti.
Proximité dans le camion et apprentissage de l’autonomie obligent, les filles participent aux tâches ménagères. Elles ont pris place dans la vie du camion. Participer et rendre des petits services est devenu simple et naturel. Louise aime particulièrement essuyer la vaisselle et mettre la table. Jeanne aime préparer l’apéritif et apporter les desserts. Parenthèse sur l’apéritif d’ailleurs : un vrai rituel s’est institué. Quand le repas chauffe, les parents boivent un coup tandis que les miss grignotent des pistaches ou du tarama maintenant. C’est selon le pays. C’est un moment à nous, chez nous. On finit la journée tous autour de la table. On évoque les visites du jour, les beautés découvertes. On regarde les photos prises. On demande qui a aimé quoi. On dialogue, on s’écoute. On essaie que chacun trouve sa place, que chacun s’exprime. À la maison, en temps et rythme plus ordinaire, on prend toujours la peine de demander, une fois tous les 4 réunis à table, qui veut raconter sa journée ? En voyage, nos journées respectives, on les connaît, elles sont semblables. Alors on va plus au fond des choses. Je crois sincèrement que je connais mieux Jeanne, Louise, et même Baptiste qu’au moment du départ il y a 5 mois.
À mesure qu’on avance dans le voyage, les récits de mon carnet de voyage (dans mon journal écrit à la main) diminuent. Je m’attèle à écrire quotidiennement mais c’est succinct. Les mots me viennent plus facilement pour l’écriture du blog. Mon journal enferme précieusement les dates, les lieux de départ et d’arrivée de la journée, et la particularité de notre emplacement pour la nuit. Je narre nos visites, nos rencontres, nos découvertes. C’est comme un registre avec des informations qui me sont utiles pour écrire mes post et serviront aussi de repère pour le futur livre (qui est déjà en préparation). Je sens que j’écris pour les autres. Pour vous donner des envies de voyage, vous aider à vous échapper furtivement de votre quotidien le temps d’un saut dans un pays lointain. Mon plus grand bonheur et ma plus belle réussite seraient que d’autres se lancent à 2 ou plus dans l’aventure. Tentez le coup, sincèrement, impossible de le regretter.
Les villages de Zagoria
Cette vallée disséminée autour des gorges de Vikos se caractérise par ses maisons de pierre grises aux volets en bois qui semblent toutes neuves tant l’entretien et la restauration sont soignées. Le brouillard et la pluie se sont invités. On profite d’une éclaircie pour marcher jusqu’au monastère de Agia qui offre un joli panorama sur les gorges. Soit disant les plus profondes du monde (presque un kilomètre de profondeur), ces gorges laissent dessiner au creux des montagnes un filet d’eau beige et des torrents réguliers. La région fourmille de randonnées où les bons marcheurs peuvent traverser les différentes vallées sur des pistes pavées en noir et blanc. En harmonie avec les maisons. Une longue marche parcourt les gorges d’un bout à l’autre. C’est tentant mais les mollets des filles sont encore trop petits et la météo reste peu engageante.
C’est vrai qu’à pied le voyage se mesure et s’appréhende différemment. Les distances quotidiennes sont moindres mais l’approche du paysage et des habitants plus authentiques. On touche de près, on sent de près, on voit de près, on entend de près. Les sens sont en éveil. En camion, le paysage défile vite même si on s’autorise de nombreuses pauses pour justement sentir de plus près les paysages, les visages. La vitre nous sépare des autres. Ce qui n’empêche pas les saluts de la main, heureusement. C’est un choix que nous ne regrettons pas avec deux enfants en bas âge. Notre chargement est conséquent. Précieux et synonyme de notre bien-être à tous les 4. Notre maison est avec nous. Le quotidien est largement simplifié et nous manquons de peu. Un peu d’espace notamment le matin quand les filles réveillées s’égosillent en choeur « On veut descendre, on est réveillés ! » On se retrouve alors serrés tous les 4 dans notre lit et on rêve d’une salle de jeux, d’une chambre d’enfants plein de jouets et loin de celle des parents… Juste le temps d’émerger.
Kastoria
Dernière halte grecque, la ville est juchée sur une presqu’île, bordée par un lac. La brume enveloppe le lac au petit matin mais cette touche blanche donne un certain charme au décor. Petite ballade en ville pour se dégourdir les jambes avant les kilomètres prévus pour l’après-midi.
Macédoine
Le pays le plus rapidement traversé du voyage. À peine 24 heures. Placé sur notre chemin de retour c’est un passage incontournable pour rejoindre l’Albanie qui nous mènera au Monténégro. Nous longeons les lacs de Prespa (à cheval sur la Grèce, la Macédoine et l’Albanie). C’est beau et paisible comme paysage de fin de journée. Nous dormons une nuit à Orhid face à un autre lac. Brumeux lui aussi.
Albanie
Deux petits jours en Albanie. Petit pays fragile et encore en reconstruction. Les routes sont le coeur de la vie locale. D’innombrables garages proposent leurs services pour laver les voitures. Une obsession locale visiblement. Les maisons, colorées mais fragiles, sont faites de bric et de broc. Les routes secouent. Des charrettes en bois tirées par des ânes remplacent les voitures sur les petites routes de campagne. Les échoppes ponctuent les bas côtés. Et les piétons (bandes d’enfants ou adultes solitaires) sont nombreux. On n’est plus en Europe. Nous poussons notre route jusqu’à la côte avec la Mer Adriatique, au bord du lagon de Karavasta. Et puis nous remontons rapidement jusqu’au Monténégro. Les frontières sont désormais une simple formalité. Rapide, sans attente. Plus la peine de descendre du camion.
Les filles n’ont pas perdu de leur bagoût ni de leur goût pour le voyage. Lisez la suite, les citations parlent d’elle-mêmes.
« -Jeanne, à table !
-Laisse-moi, je vais explorer le monde.
-Ok je fais pas le poids. »
«- Donne-moi une feuille, je vais dessiner une carte. On part en voyage avec Louise.
-Vous allez où?
-À l’ouest. C’est pas très loin d’ici l’ouest? »« -Louise, tu veux que je te dessine une mosquée.
-Oui, et des minarets aussi. »
Jeanne et Louise sont légèrement nostalgiques de la Turquie et de ses antécédents musulmans… Leurs parents un peu aussi. Le voyage est bien avancé. C’est surtout la vue du calendrier qui défile qui nous surprend et nous titille. Moins d’un mois avant l’arrivée. On jalonne les routes depuis 5 mois. C’est fou. Heureusement l’attente de Noël et l’idée des retrouvailles avec le clan Guibert nous pousse de l’avant !
Bonnes fêtes à tous. Joyeux noël ! Nous le fêterons certainement dans les bouches de Kotor. Dans un joli cadre a priori….
Bises et à la prochaine !
Ju Ba Ja Lou
Bonnes fêtes de fin d annee a vous !
Profitez des semaines à venir, ça risque de passer trop vite maintenant
On vous embrasse
Toute la famille vous souhaite de belles fêtes de fin d’année, de belles retrouvailles en famille en espérant un nouveau post avant votre retour.
Bises
Hélène, François et Rose
Très joyeux Noël à vous 4. Comme toujours c’est un vrai régale de vous lire.
Très gros bisous
Très bon Noël à la famille Oukilé! J’espère que vous avez pensé à dire où vous vous trouviez au Père Noël! Il doit être un peu perdu avec tous ces kilomètres parcourus… Remarquez, il doit certainement lire votre super blog.
Joyeux noël les chouchous!!! Même si c’est génial pour vous de le fêter au Monténégro, nous étions un peu jaloux de ne pas vous avoir avec nous mais vous vous rapprocher rapidement et bientôt nous vous retrouverons!!! Merci pour ce récit, les citations trop mignonnes des filles et les photos. Vivement le nouveau livre!!
Gros bisous à vous 4