Notre dernier post a été publié à Antalya. Je reprends ici le fil de notre périple.
Antalya est agitée de touristes et de commerces mais la vieille ville se parcourt agréablement à pied avec ses ruelles, son bazar, sa tour de l’horloge, et ses minarets anciens. Notre camion garé sur le parking de la marina face à la mer, nous profitons de la météo clémente, voir estivale pour admirer les bateaux qui rentrent au port, les pêcheurs au pied du phare et l’eau transparente qui vient taper les rochers de la côte. Le temps multiplie nos degrés de bonne humeur. Et pour nous qui vivons au grand air autant que possible, c’est essentiel ! Le thermomètre les 20 degrés. Inespéré pour un mois de novembre mais très vite adopté.
Phaselis
Cette météo permet des plaisirs oubliés comme manger une glace, déjeuner en terrasse, et même mettre les pieds dans l’eau ! Les filles sont aux anges. Quel bonheur de les voir patauger au bord de l’eau et jouer dans le sable et les galets. Le site de Phaselis nous plonge au milieu de ruines qui bordent l’eau et nous font serpenter d’une crique à l’autre. Les vieilles pierres mêlées à la côte sauvage créent un décor sublime pour découvrir la côte turquoise.
Cirali
Un petit village perdu loin de la route et près de la plage nous accueille à Cirali. Nous décidons de rester le temps d’une journée sans rouler. Jouer sur la plage, marcher, se reposer, bouquiner, s’allonger pour une sieste en plein air. Et randonner jusqu’à de drôles de flammes éternelles : les chimères ou feux follets ou encore pierres incandescentes. Ces ensembles de flammes jaillissent d’une crevasse sur des pentes rocheuses. Elles sont dues à des émanations de méthane qui s’enflamment au contact de l’air. Les filles son très impressionnées et admirent avec curiosité le phénomène. Une belle randonnée d’une dizaine de kms pour parcourir la distance entre le site et la plage où est stationné le camion nous a donné quelques courbatures mais beaucoup de plaisir. Et des envies de randonner avec les filles pour des prochaines vacances !
Cette pause est surtout l’occasion de fêter l’anniversaire de Baptiste. Foie gras, cassolette de st Jacques (la Belle-Illoise), brownie et bouteille de bordeaux ! Menu de fête. On se régale, les filles qui comptaient les jours depuis un moment, sont toutes excitées et aident Baptiste à souffler ses bougies. Beaucoup de livres en cadeaux histoire de prolonger nos découvertes des pays traversés avec des récits de voyages ou des oeuvres inscrites dans des lieux célèbres. Samarcande d’Amin Maalouf ou Persepolis de Marjane Satrapi. On aime lire et parcourir à nouveau des lieux visités par le biais d’écrits célèbres ou non. On approfondit notre connaissance du pays, on se documente, on se replonge dans la culture et les moeurs de contrées aimées et traversées. Je note à la la lecture des guides et des pages culturelles les livres, les films qui complèteront et prolongeront le voyage.
Ile de Kekova et Ucagiz
Continuant notre route le long de la Mer Méditérranée, nous sortons de l’axe principale pour découvrir le village de pêcheurs de Ucagiz posé face à l’île de Kekova. Des îlots rocheux recouverts de végétation sont disséminées dans la baie. C’est superbe. Rien ne vaut un petit verre en terrasse, et en tee-shirt, pour profiter de la vue. On n’imaginait pas en plein mois de novembre, ce petit redoux si agréable. Les casquettes, les lunettes de soleil sont à nouveau de sortie. C’est un passage en accéléré d’une saison à l’autre. Et sans transition ! Dans la même journée, nous passerons d’une ballade les pieds dans l’eau à une route de montagne où les paysages blancs se cachent sous la neige. Incroyable !
Kas
Importante ville du sud, Kas nous accueille le temps d’une nuit. Installés sur le port, nous sommes au coeur de la vie locale. Les bateaux de pêcheurs et de touristes visitant les environs se succèdent à l’entrée du port. La presqu’île à l’entrée de la ville est une concentration de villas avec piscine. La vue est superbe d’un bout à l’autre de la route qui parcourt les lieux en dessinant une boucle. La pointe doit grouiller de monde l’été. L’intérêt de voyager en novembre est d’éviter en permanence la foule. On visite l’amphithéâtre à l’entrée de la presqu’île où seules deux chèvres nous accompagnent pour la visite. On pique-nique sur place. Puis on reprend la route, très agréable, car on longe de tout près la mer. Chaque virage dévoile une nouvelle crique.
Oludeniz
Halte suivante. Une nouvelle plage qui s’étire au fond d’une large crique. Des parapentes volent dans le ciel. Un joli parc national abrite un petit lagon. Les pieds dans l’eau et le sable on se promène, seuls au monde, dans cette belle nature sauvage. On aurait aimé dormir sur place mais, horaires d’hiver obligent, fermeture des lieux à 17h. Un petit restaurant en bord de plage où nous dormons à la sortie du parc propose des pide à emporter. Parfait pour le dîner. On dévore attablés dans le camion. Ces délicieuses petites pizza à la pâte fine qui se roulent comblent nos papilles. Au réveil, avant de repartir, nous croisons 4 marcheurs qui voyagent ensemble au gré de leurs rencontres et de leurs envies. Une suédoise, un allemand, un anglais et un belge. Rencontrés les uns les autres sur la route, ils ont des airs de baba-cool. Une guitare dans le dos, pieds nus, les cheveux longs, des tenues colorées. Les yeux rivés sur la carte collée sur le camion, on discute visa, parcours, frontière et autre. On leur conseille vivement d’aller en Iran. Évidemment. Et comme ils veulent rejoindre la Chine, de passer par le Kirghizstan. Les conseils récoltés sur la route sont toujours les plus précieux. Plus parlants qu’un guide, plus actuels, plus sûrs.
La photo suivante est prise le même jour que les précédentes. Vrai de vrai ! Quelques lacets et cols plus haut mais à quelques centaines de kms seulement.
Garage Mercedes de Denizli
Notre camion fait son intéressant. Un voyant rouge s’est allumé sur le tableau de bord. Rien de dramatique mais nous préférons contrôler tout ça auprès d’un garage Mercedes. Arrivés le soir à la fermeture, on nous propose de dormir devant et surtout on nous invite à dîner ! Le patron du garage commande des kebab. Livrés directement chez nous ! Le lendemain matin, le camion est bichonné et réparé. Une sombre histoire de câbles électriques dont je vous passe les détails. Nous pouvons repartir.
Pammukale
Traduit précisément « Château de coton », Pamukkale doit sa célébrité aux vasques d’une blancheur étincelante, remplies d’eau chaude riche en minéraux, qui s’étagent à flanc de montagne. Les ruines d’Hiérapolis, ville thermale romain et byzantine, surplombent le site. Double intérêt touristique. Les bassins ont eu la nette préférence des petites. Pour une fois, enlever ses chaussures est une obligation ! Pour protéger les lieux les gardiens veillent à ce que les visiteurs se déchaussent aux abords de ces petites piscines naturelles et ces rivières d’eau chaude. Le sol est blanc comme neige. Froid et doux, nous marchons délicatement. Les bassins formés naturellement sont d’un bleu clair intense, rendus éblouissants par les rayons du soleil. Des petits torrents sillonnent autour de nous. L’eau est délicieusement chaude. Nous trempons les jambes jusqu’aux mollets. Les filles s’en donnent à coeur joie. Nos pieds n’ont jamais été aussi propres et aussi doux. Ce message naturel est un bonheur. En entrant dans le site nous étions couverts des pieds à la tête. Un vent glacial s’était levé. Bonnets et gants étaient de rigueur. Petit à petit les nuages ont laissé place au soleil et nous nous sommes dévêtus. Jusqu’à finir pieds nus donc. Ces changements de température, de saisons et de garde-robe sont étonnants. Les filles sont un peu perdues.
Baptiste et Jeanne partent à la découverte des ruines d’Hiérapolis. Louise s’est endormie dans mes bras, je rentre au camion la coucher. On oublie parfois que Louise n’a pas encore 3 ans. On respecte son rythme tant que possible mais c’est vrai qu’on marche pas mal et que ses toutes petites jambes s’épuisent plus vite. « Je suis trop trop fatiguée moi. » dit-elle de temps à autre pour nous témoigner de sa fatigue.
La poussette est un transport de citadins. Les visites de sites naturels exceptionnels ou de vestiges antiques sont rarement équipés de petits trottoirs ou chemins lisses et carrossables en poussettes. Et tant mieux !
Éphèse
Seuls 20% des vestiges sont dévoilés au public. La ville se cache encore sous la végétation et la nature environnante. Les anciennes voies pavées, l’amphi-théâtre, les temples, la bibliothèque. Le site est impressionnant. Les vieilles pierres me touchent moins qu’un paysage ou qu’une scène de vie mais j’avoue que notre escapade à Éphèse est une réussite. La beauté des lieux est prenante. On imagine la vie ici. Ces voies comme des rues. Ces maisons, cette bibliothèque superbement restaurée. Ces lieux respirent la vie passée. Lointaine mais présente. Ces ruines ne se résument pas à quelques pierres disséminées, ce sont des véritables édifices. On explique plus facilement l’histoire des lieux aux filles. Jeanne pose des questions. Elle crée des liens entre nos visites. À son âge, la curiosité est sans limite. Nous sommes parfois déstabilisés par ses questions. Où va t’elle chercher tout ça ? Jeanne en voyant des ruines (après une série de ruines visitées ces derniers jours) : « C’est à cause d’une guerre ou d’un tremblement de terre qu’il y a des ruines ? » Elle cogite, elle retient, elle s’attache à comprendre le pourquoi, le comment de nos visites. Elle nous impressionne.
Izmir
Troisième ville du pays, le centre historique demeure agréable. Des ruelles piétonnes et un bazar nous permettent de découvrir l’agitation locale. Et on se laisse aller à un peu de shopping. La nuit tombante limite les activités de fin de journée. Les centres commerciaux sont les bienvenus. L’un d’eux est basé sur un ancien entrepôt construit par Gustave Eiffel. Autour de la tour de l’horloge où les pigeons animent la place, les filles se régalent du spectacle la tête levée et prêtes à courir derrière les oiseaux.
Le front de mer est plaisant. Moderne et bien aménagé, on déambule le long des flots. Le vent marin est frais mais rien ne vaut une dernière balade de fin de journée avant de rentrer at home. Garés sur le parking du centre-ville entre mer et centre-ville, on est proches de tout. Proche de la route aussi, mais nos oreilles s’habituent. Notre sommeil est sélectif. On laisse de côté les bruits répétitifs et gênants pour n’entendre que les appels des filles. Un cauchemar, un coup de chaud, un coup de froid, une crampe. Les raisons ne manquent pas. En dormant dans une même pièce, un peu comme dans des lits superposés, on s’est habitués aux réveils des filles. Plus fréquents qu’auparavant. Au retour, il y’a aura une petite phase d’adaptation pour retrouver chacun sa chambre.
Les tentations sont toujours plus fortes car plus nombreuses dans ces grandes villes. On se limite, on s’offre un peu mais raisonnablement. Tout est question de dosage. Il faut mesurer, peser le pour et le contre et tenter de gérer les envies et les frustrations de chacun. Les filles voudraient acheter des nouveaux jouets quotidiennement. Les grands aimeraient aller au restaurant quotidiennement. Par plaisir, parce qu’en Turquie tout est délicieux. Par flemme aussi. Pas de vaisselle, pas de cuisine. On alterne et on trouve le bon équilibre. On jette un oeil régulier sur notre compte, il faut tenir sur la durée. Il reste un mois et demi de voyage. C’est peu mais certaines dépenses demeurent obligatoires : l’essence, hors de prix en Turquie, et la nourriture au jour le jour.
Pergame
Vestiges romains à nouveau. Très beau, notamment de par leur emplacement : en haut d’une colline. On y accède en téléphérique. La lumière de fin de journée recouvre le paysage d’un voile infime. Au loin, les montagnes s’étirent, les nuages sont posés sur la cime et les rayons du soleil tissent des traits à travers le ciel. Jeanne sait maintenant reconnaître un amphi-théâtre, un temple et ses colonnes. Le métier d’archéologue lui parle un peu. Louise est toujours fatiguée au début puis reprend du poil de la bête et finit par escalader, et courir à travers le site.
Pergame marque aussi une belle rencontre avec Richard, un cycliste canadien parti six mois sur les routes. On discute un long moment en fin de journée. Il finit par planter sa tente devant notre camion. On lui vend notre pays coup de coeur. Oui l’Iran gagné ! Et le Kirghizstan qui semble le tenter. Le chemin parcouru se concrétise par nos discussions avec les autres voyageurs. Sans jugement. Juste le plaisir de partager des aventures similaires et d’échanger des conseils. Que du positif. Notre carte géante aide à nouveau à créer le contact.
Pause coiffeur
Baptiste est (enfin) passé chez les coiffeur. Barbe et cheveux courts, maman et belle-maman seront contentes ! Depuis le temps que sa barbe fait parler de lui ! La séance dure bien une heure. Coupés aux ciseaux, les cheveux qui tombent recouvrent le sol du salon en peu de temps. En Turquie, les cheveux sont lavés après avoir été coupés. Petite crème, petit massage, gel… Baptiste peut filer en soirée à la sortie.
« Papa, il est trop beau ! » Jeanne, les yeux qui brillent.
« C’était trop bien le coiffeur ! » Louise, d’un enthousiasme permanent.
Behramkale et Assos
Ces deux petits villages sont reliés par un site antique, qui renferme le temple d’Athéna. L’un en haut avec vue sur l’île de Lesbos (la Grèce se rapproche donc), l’autre en bas au bord de l’eau avec son adorable petit port. Nous dormons entre les deux. Belle vue garantie. Arrivés tardivement on file sur le port avant que la nuit n’enveloppe le paysage. Quelques hôtels et restaurants animent la jetée. Les touristes sont peu nombreux. Les locaux accueillants. On s’offre un verre au coin d’un feu de cheminée avant de remonter au camion. La pluie n’a cessé de tomber de toute la journée. Le soir, la nuit et jusqu’au lendemain, ciel gris et pare-brise mouillé. Largement épargnés jusqu’à maintenant par le mauvais temps, la pluie qui redouble au petit matin se fait plaisir. La visite du site est compromise. Un petit aperçu en voiture nous laisse entrevoir de larges pierres carrées et taillées et un amphithéâtre bien reconstitué. Le froid, la pluie et les maux de gorges depuis quelques jours prennent l’avantage sur la visite des lieux. Les vestiges des derniers jours expliquent aussi cette légère démotivation !
Péninsule de Gallipolli
Louise est fiévreuse, la pluie ne cesse de tomber. On continue notre douce remontée vers Istanbul. On vise Cannakale. Une ville étudiante charmante séparée de la presqu’île de Gallipoli par le détroit des Dardanelles, qui lui même rejoint la Mer de Marmara aux abords d’Istanbul. Nous déjeunons de délicieuses pide à Canakkale. Bien au chaud, nous nous réchauffons un peu entre deux averses. Louise est palote. Le doliprane est d’usage. Nous prenons un bateau pour traverser la baie large de quelques kms et arrivons sur la presqu’île voisine. En 1915, une campagne alliée visant à battre les Turcs se solda par l’un des plus grands fiascos de la Première guerre mondiale. L’opération fit 130000 victimes (un tiers chez les Alliés, deux tiers chez les Turcs). La péninsule abrite 3 cimetières militaires et nombreux monuments commémoratifs. Ce haut lieu historique de la Turquie fit naître le héros national Ataturk. Chargé de la défense de Gallipoli, il parvint à déjouer les plans des Alliés. Je suis émue d’apprendre que mon arrière grand-père maternel a participé à la bataille des Dardanelles.
On sillonne en camion la presqu’île. La météo n’est pas fameuse. Un peu malades, on ralentit notre rythme habituel. La famille hyperactive lève le pied. Notre corps semble dire stop. Notre seule idée fixe est d’être à Istanbul dans deux jours. Le 3 décembre précisément. Premièrement pour accueillir les parents de Baptiste. Deuxièmement pour mon vol aller-retour Istanbul-Paris. J’ai l’impression de vivre en Turquie et de partir en touriste à Paris pour un week-end. Je dois revenir de façon express pour signer le contrat de location d’un appartement HLM qui nous a été attribué à Gennevilliers. Nous ne serons donc pas SDF au retour. La fin de notre belle escapade familiale s’enchaînera donc avec un emménagement et un nouvel éco-quartier à découvrir et à s’approprier. Nous sommes super heureux de ce nouvel appartement qui nous attend. Louise s’imagine notre retour différemment : « On va avoir une nouvelle maison dans le camion ? des nouvelles chambres dans le camion ? »
Et heureux on l’est constamment. Franchement on se plaint pas, ce serait déplacé. On sait que le temps file et qu’il faut profiter de chaque nouvelle journée. On savoure, on se régale. Le temps continue de nous jouer des tours. Il pense pouvoir nous cacher quelques pointes d’accélération. Notamment le coup de la nuit qui tombe toujours trop tôt. On s’adapte. Le calendrier défile. Jeanne change la date quotidiennement. Les jours et les mois n’ont plus de secrets pour elle. Et Louise ne perd pas le nord « Jeanne, tu as oublié de faire la date! »
La Turquie, ce pays à taille de continent, ne nous lasse pas. Jamais déçus depuis le début, nous sommes toujours aussi curieux et surpris par la gentillesse des habitants. L’image d’un pays évolue en le parcourant. On s’habitue à la cuisine, aux visages, au intonations de la langue. On s’approprie légèrement les facettes dévoilées. Mais on s’étonne toujours de la générosité des gens. Un thé offert à la station essence, un sourire, une caresse sur les jours rondes de Louise, une photo des filles. Les Turcs aiment les enfants, sont attendris par nos miss et le premier contact s’établie souvent par l’énergie et la présence de Jeanne et Louise. On y aura passé pratiquement un mois et demi en le parcourant deux fois trois semaines. On a un bon aperçu de ses différentes régions. Les attraits du pays sont nombreux et se prêtent vraiment à des vacances en famille. Je serai pas étonnée qu’on y revienne….
Je vous écris en roulant alors que la mer (de Marmara) défile à droite, que Baptiste écoute la musique échappée des playlist de l’ordinateur, que Jeanne est concentrée sur un cahier de gommettes et que Louise regarde le paysage avec ses petits yeux fatigués et son teint pâle…Traitement antibiotique ce soir si son état ne s’améliore pas. Istanbul est à 200 kms.
Nos filles sont dans une phase princesses dont elles ne semblent pas se lasser :
« -C’est moi la plus belle du royaume ! -Non c’est moi !
Je vais au bal, tu viens danser avec moi ?
Tu peux me faire un chignon de princesse ? «
On pense à vous en poursuivant notre route tranquillement vers la Grèce puis les côtes de la Méditérannée.
Prenez soin de vous, et à très vite.
Julie
On dirait un film en accélèré!
Post en tee-shirt et anorak, bob et bonnet, station chic de bord de mer et ruines antiques, barbe de baba et look de bobo, angine de Loulou et rhume de James, regard rêveur et allure décidée de Jeanne devant le marchand ambulant de cornets, campagne militaire de Justin en 1915 et voyage de ses descendants 100 ans après …et beaucoup d’autres contrastes relevés.
En tout cas, vos deux elfes jouant avec l’air, l’eau, le feu, la terre sont reposantes comparées à la folie de l’avent Noel !
De la Porte de Paris, à la porte dIstanbul, Je vous embrasse
Un petit temps de repos et de quiétude a vous lire pour oublier le speed du quotidien
Et ça fait du bien ^^
Moi qui n’est jamais trop voyagé la Turquie a l’air d’une destination rêvée
On vous embrasse et encore bon anniversaire a baptiste (tu as eu mon petit mail ?)
Biz a tous les 4
Bravo.merveilleux voyage et merci de nous y faire participer. Demain les parents vous rejoignent ce sera un moment de bonheur en plus. On vous souhaite une bonne fin de voyage. Amitiés Annie et Robert
Merci ! On en a encore plein la vue et plein la tête avec ce nouveau récit de voyage… C’est toujours aussi réjouissant de voir les bouilles des miss qui ne cessent de changer et de devenir des grandes filles curieuses et cultivées tout en gardant leur espièglerie !
C’est vrai que ça a l’air une chouette destination de vacances la Turquie, je le rajoute à ma longue liste d’envies de voyage… qui ne fait que s’allonger depuis votre départ !
Damien m’a dit récemment « mais tu veux aller partout !!! », partout non mais dans beaucoup de destinations oui ! surtout en découvrant votre bel itinéraire.
Profitez bien de la suite avec les parents de Baba.
grosses bises à vous 4
à demain juju ! (je pensai pas écrire ça un jour dans votre blog ! )
Un peu surréaliste ce post!
Grand jour aujourd’hui, Gaspard rencontre sa marraine !! Il a hâte…:-)
Gros bisous
Coucou,
Je ne prends jamais assez de temps pour lire votre blog, bien dommage car quelles belles leçons de géographie et d’histoire, quelles belles photos,ça donne bien envie de voyager…
Les sites sont extraordinaires et je suis admiratrice devant vos rencontres , souvent leçons de générosité et de gentillesse de la part des autochtones.
Profitez bien de vos dernières semaines , vous respirez le bonheur, c’est génial, les miss paraissent très heureuses et garderont un super souvenir de cette belle escapade…à un rythme super cool (très important)
Ici ça va, Claire et Pierre rentrent du Népal après un mois de trekk, ils ont vécu une aventure sportive et humaine extraordinaire, ça fait bizarre de se replonger ds le quotidien!!!!!
Pierre Adrien est à la Réunion jusqu’au 15 Janvier, tt va bien également.
JMi et moi vs embrassons bien fort et encore un grand merci pour ces reportages.
Affectueuses pensées à ts les 4.
Marie Paule
Lu à l’instant dans Libe voyage l’origine du carnet de voyage
Le carnet de voyage est le récit visuel et littéraire d’une exploration, qui oscille entre l’art graphique, le journalisme, les sciences humaines et la poésie. Il représente un art singulier et hybride, témoin subjectif de notre histoire et de notre époque.
Kiss au coin du feu (un des derniers ?) aux stambouliotes.
ouf! je viens de prendre quelques minutes de soleil dans ce jour le plus froid ! Vous en avez de la chance Jeanne et Louise de manger des glaces et mettre les pieds dans l’eau ! .Baptiste est superbe depuis son passage chez le coiffeur :tu retourneras chez ce même coiffeur ,Baptiste , après avoir emménagé dans votre nouveau logement ? .
Et toi ,Julie tu nous fais toujours rêver par tes commentaires . Profitez bien et continuez de nous émerveiller !.