Notre camion a repris la route depuis Dubrovnik et on a traversé la Croatie du sud au nord en 2 jours. Rouler pour avancer et se rapprocher doucement de chez nous. On a laissé la tribu Guibert à la station de taxi de la porte Pile de la vieille ville. Direction l’aéroport pour eux, direction l’Italie pour nous. Petite boule au ventre quand même de les voir repartir. Heureusement on revient très bientôt. La petite boule au ventre est partagée d’ailleurs. Revenir bientôt. Arrêter de voyager bientôt. Ces mots sonnent étrangement. Pas le choix. Toutes les bonnes choses ont une fin. Soit. Mais quand même cette liberté permanente et tout ce temps passé à découvrir le monde va nous manquer. Beaucoup, beaucoup.
Narrons l’Italie, restons dans le voyage et le blog. Encore un peu. Notre traversée italienne se situe dans le haut de la botte. D’est en ouest. Venise, première halte. 7ans après, nous passons à nouveau cette longue digue qui mène à Venise. Longue route cernée par la mer. De quoi vous mettre dans le bain de cette ville unique au monde posée sur l’eau. Notre précédent passage était en tandem. C’était le début d’un tour du monde d’un an. Pour cette fois Venise sonne la fin. Le dernier pays avant la France. On reprend nos repères. La place Saint Marc, le pont des soupirs, le Palais des Doges, le pont du Rialto. On sillonne les ruelles, les ponts, les places, les églises. Avec enfants, il faut varier les plaisirs pour que chacun s’y retrouve. Une glace pour le goûter, un tour en vaporetto, une pizza pour le déjeuner (dans la même pizzeria que lors du dernier voyage, restée gravée comme la meilleure pizza au monde pour nous!). Et pour finir en beauté : un tour sur la patinoire installée en plein coeur de la ville. Les filles sont aux anges. Je patine avec une miss dans chaque main. Baptiste peu friand de glissade photographie et nous regarde amusé.
Ces deux petits jours à Venise marquent une belle parenthèse. Cette ville est vraiment à part. On s’émerveille de tout. Chaque coin de rue dévoile une place, une église, un bateau qui file, une gondole qui tangue. Les couleurs sont superbes avec ce soleil d’hiver. Ultra touristique, Venise brasse les genres. Des familles, des jeunes, des moins jeunes. Des riches, des moins riches. On se perd facilement (ou plutôt volontairement) et quel plaisir. On regarde passer un bateau ambulance. Jeanne n’en revient pas et m’interroge pour savoir si l’hôpital est aussi sur un bateau. On admire les gondoles. Ce côté kitch nous amuse. En noir vernis avec leurs fauteuils brillants, les gondoles filent su l’eau. Le mouvement des gondoliers reste authentique. Les rames creusent la lagune. Sous un soleil qui chauffe peu, on enregistre plein d’images. Pour nous, pour le blog, pour se souvenir longtemps.
Avec les fêtes, la famille et les vacances des écoliers français, on avait un peu levé le pied côté école avec Jeanne. La reprise est pas simple. Jeanne s’énerve, se braque. L’écriture est loin d’être son domaine de prédilection. Dommage, j’adore particulièrement transmettre cet apprentissage. Apprendre à lier les lettres entre elles pour donner des mots. Apprendre à rendre l’enfant autonome dans le domaine du langage écrit. Le pousser doucement vers l’école élémentaire, lui donner des ailes pour sortir de l’école maternelle. Jeanne pense qu’elle ne sait pas, et ne veut pas se concentrer et s’appliquer. Je m’énerve. J’ai l’impression de ne plus savoir exercer mon propre métier. Baptiste me rassure en soulignant tout ce que Jeanne a appris avec ce voyage. Bien au-delà de l’écriture. Je suis trop scolaire ? Sûrement. Jeanne évoquera cette séance houleuse dans la journée en parlant de sa petite crise du matin. On a posé le problème en discutant tous les trois. Jeanne parle beaucoup du retour, de l’école, des copains, du nouvel appartement. Je crois bien comprendre que la fin du voyage n’est pas simple pour elle. Il lui tarde de rentrer mais elle prend conscience de la fin d’une sacrée aventure. Cependant elle a posé les choses auprès de ses grands-parents, un matin à Dubrovnik, entre des câlins et des compétitions d’avions. « Je voudrai bien continuer le voyage. Je crois qu’on a vu que la moitié du monde. Faut voir l’autre. »
Le retour nous taraude tous. Évidemment. Ce n’est pas un simple retour de vacances. C’est une longue coupure. Un atterrissage à 4. Un doux moment chargé d’émotions et de vécus différents qui se termine. Il va falloir replonger dans le quotidien du boulot. Berk. J’aime profondément mon boulot mais je sais que reprise du boulot rime avec réveil, horaires, préparation des séances. Et ces foutus rythmes scolaires auxquels il va falloir s’adapter. Je redoute un peu la fatigue qui s’installe vite pour tenir 25 enfants plein d’énergie et de curiosité ! Je sais que j’aurai mal à la tête quelques jours et que je serai au lit à 21h mais après ce sera reparti ! Chacun parle de son retour. Nous allons partir chacun dans des directions différentes (ou presque). Après 4 mois passés à avancer vers le même cap, ce n’est pas simple. Louise parle de sa première rentrée. Et répète « Tu vas rester avec moi maman ? » À force de lui dire qu’elle vient dans mon école… Elle répète aussi « Moi, je vais faire de la peinture avec Partricia, des gommettes avec Patricia, des dessins avec Patricia… » Louise a donc hâte de te rencontrer sa maîtresse, sa classe et ses copains. On est impatients de la voir grandir. Son retour marque beaucoup de nouveautés. Elle ne reprend pas le chemin de la crèche qu’elle a quitté avant notre départ. Baptiste, Jeanne et moi reprendrons vite nos marques. Dans des lieux connus, avec des têtes connues. Louise va devoir s’adapter mais je lui fais pleinement confiance ! Baptiste parle peu sur le sujet retour imminent. Mais je le sais, je le connais, il vit au jour le jour. Il profitera jusqu’au dernier jour (15 janvier), et même jusqu’à la dernière seconde. Plus facilement que moi qui pense déjà organisation, aménagement, et optimisation de nos 15 jours pour atterrir. Nous reprenons le boulot début février. Ouf.
Les lacs italiens sont les derniers coins que nous visitons. Lac de Garde, lac de Côme puis lac Majeur. On passe furtivement au sud du lac de Garde. On prend le temps de visiter Sirmione. Une belle presqu’île qui s’avance fièrement avec son château et ses ruelles. On monte au donjon. Les filles admirent le lac. Plus rien ne les étonne. Ou presque.
Le lac de Côme, non loin, a ce côté majestueux. Ces villages aux façades ocres et jaunes accrochés aux rives du lac sont charmants. Notamment Bellagio et Varenna. Côme s’impose au sud du lac. On sillone les rives du lac, on traverse, on longe. Tous les points de vue sont différents. On dort une nuit au pied de l’abbaye de Piona. Lieu calme, paisible que nous visiterons au petit matin. Seuls. La brume matinale rend les lieux davantage mystiques. Dans la série, Jeanne et ses questions improbables : « Jésus est tout nu ou habillé dans le ciel ? »
Avant de rejoindre le lac Majeur, nous dormons près du lac de Varese. On prend le temps. On a la fausse impression de l’étirer. Une ballade à pied au bord du lac, un petit pique-nique en forêt. On regrette nos vélos, une belle piste cyclable longe le lac. Cyclistes et joggeurs s’en donnent à coeur joie. La frontière française s’approche. Reste le lac Majeur, le seul que nous ne connaissions pas. Tout aussi beau, encerclé par des pics enneigés, nous visitons avec plaisir. Le monastère de Santa Caterina de Sasso est notre première approche du lac. Ce monastère n’est pas visible de la route. Il est construit à flanc de montagne, et surplombe le lac. On descend par une longue série de marches. Un ascenseur creusé dans la montagne nous remonte au camion. Jeanne râle « J’en ai marre des monastères. Je veux plus en visiter. On en a vu beaucoup trop. »
La rive ouest est jalonnée de sites plus intéressants, un bac relie Laveno à Verbania. Parfait, nous voilà de l’autre côté du lac en quelques minutes. Le camion posé sur le bateau, nous avançons sur l’eau et admirons les montagnes, la Suisse au loin, les villages, les îles. Un tour dans la ville permet aux filles de faite un tour de manège et à leurs parents une petite session de shopping. Les soldes ont aussi commencé en Italie. Pour dormir, nous poussons jusqu’à Orta di San Giulio. Une belle ville au bord du lac d’Orta. Nous aimons poser le camion en sachant que le lendemain nous aurons à découvrir une nouvelle vue, un nouveau paysage, une nouvelle ville, une nouvelle ballade. Et le lendemain matin, zéro déception. Une belle ballade nous mène à Orta en longeant le lac sur un petit chemin de pierre. Arrivés par les ruelles pavées, on découvre l’île San Giulio qui fait face à la ville. Le soleil illumine toute la place principale. Les façades ocres et jaunes s’exposent aux yeux des touristes. Après une part de pizza avalée, nous prenons la direction du nord du lac Majeur. Cannobio pour la fin de journée et la nuit. Le vent d’est levé sur le lac. des vagues, des moutons, des planches à voile. Je comprends Louise qui parle de la mer depuis notre arrivée dans les lacs. Le spectacle est joli mais le vent froid rend désert la jetée de Cannobio et on préfère s’engouffrer dans un café pour apprécier un chocolat chaud. L’occasion de se connecter et de lire les tristes nouvelles parisiennes. Un peu en décalé.
Impossible de ne pas évoquer les attentats parisiens dans mon post. On part pendant 6 mois. Les proches s’inquiètent pour nous. Pour notre passage en Turquie dans la région du Kurdistan, en Iran. Pour un éventuel attentat je ne sais où. Pour un accident ou autre. Et voilà que pour nos derniers jours sur la route, c’est à notre tour de s’inquiéter pour vous. Ironie du sort. À distance, on gère et on appréhende différemment. Vous le savez mieux que nous finalement. Les actualités arrivent au compte goutte selon les réseaux wifi trouvés. On suit de près, de loin. On ne sait plus. On comprend pas tout au début tant les évènements s’enchaînent vite. Les italiens nous informent, nous souhaitent bon courage, ont des regards compatissants. C’est trop pour nous. On se rend compte peu à peu de l’ampleur de cette tuerie. On fait des liens entre les différentes nouvelles. Les images sont floues. Inexistantes mêmes. Quelques articles de Libé. Quelques précisions des uns des autres. On n’imagine pas Paris triste. Paris vide. On imagine Paris qui marche pour la liberté d’expression. On aurait aimé être là. Pour vivre ce moment historique. Et puis j’imagine surtout toutes ces familles détruites par la folie des hommes. Ces enfants orphelins, ces couples séparés à jamais. Tous ces hommes et toutes ces femmes anéantis.
Locarno en Suisse. Suite et fin. C’était pas prévu mais sur le papier c’est alléchant. On finit en beauté avec un funiculaire qui nous emmène dans les hauteurs de la ville avec vue sur le lac. Au pied des montagnes suisses alpines, le voyage prend donc fin. La suite ne sera que retour et kilomètres. Des kilomètres enneigés à travers les Alpes. La France est sacrément jolie aussi.
Une remontée jusqu’à Paris lente et tranquille avec une petite halte à Annecy chez des cousins. C’est très étrange d’entendre parler français. De lire tous les panneaux, de comprendre tout en somme. On est un peu tristes mais pas trop. On est contents de rentrer aussi. Ce sera bientôt le temps des retrouvailles ! On vous remercie sincèrement de nous avoir suivi. Nombreux, vous nous avez rendu heureux. Ce blog va nous manquer. Je continuerai sûrement à écrire quoi qu’il en soit. Et pour commencer on a ce livre à continuer et à boucler. On vous tient au courant.
À bientôt.
Bises un peu émues.
Julie, Baptiste, Jeanne, Louise.
Juste pour finir, histoire de rester dans le voyage, voici en vrac quelques anecdotes en décalé. À chaud, en temps réels, on n’a pas pu ou pas osé. Raisons politiques ou fierté. Maintenant qu’on se connaît mieux, que vous êtes fidèles, on se dit tout.
Nos filles sont en béton…
En Turquie, Louise est tombée du lit des filles. Elles dorment en haut évidemment. En pleine nuit. Sa tête a heurté notre lit et elle a fini sa folle chute par terre. Un oeuf a poussé en quelques secondes sur l’arrière de sa tête. Des hurlements et des longs pleurs. Une panique sans nom pour les parents. Arnican, doliprane. Câlins, berceuses pour apaiser la pauvre loulou qui a fini par se rendormir doucement après de longs sanglots douloureux. Le profond sommeil de Jeanne n’a pas été perturbé… mais les parents ne se sont pas vraiment rendormis. On a veillé Loulou, de peur de l’évolution de son état. La bosse a vite dégonflé. Seule la peur de Louise a duré. « Je veux pas dormir en haut moi. Je vais tomber ! » Dans cette même mauvaise série, Jeanne est aussi tombée du lit. Sur le bras, en Grèce, alors qu’on dormait au pied des Météores. Elle a hurlé, nous aussi. Tout pareil, des pleurs, des angoisses toute la nuit. Nos filles sont en béton je crois. N’importe qui se serait cassé le bras en tombant dessus de si haut, non ? On n’est pas fiers. la barrière étant mal mise à chaque fois. Vous leur direz rien ?
Guerre et politique…
La première frontière que nous avons voulu passer entre la Turquie et l’Iran n’était pas juste fermée comme narrée il y a plusieurs mois. Quelques kilomètres avant l’entrée en Iran un trou géant sur la route nous a alerté. Mauvais pressentiment. Comme un trou d’obus. Et bien en arrivant à la dite frontière (en plein Kurdistan) des militaires, des policiers et des ambulances stationnaient. Un militaire gradé s’est avancé et nous a calmement annoncé « You cannot pass. Because of war. » Ça fait froid dans le dos. Demi-tour. Silencieux, se tenant fort la main, on a roulé sans trop parlé. Les filles dormaient. Elles n’ont rien vu, rien entendu. Ouf. Ces images à la télé font réagir, alertent mais les conflits semblent toujours lointains. Pas de danger depuis son canapé. Quand vous vous retrouvez face à ces mêmes images mais en réel, l’angoisse vous prend, et on se sent tous petits. On a eu franchement peur. Pour nous, pour les filles évidemment. On en a touché mot à personne avant plusieurs mois. Pour ne pas inquiéter. Pour ne pas que les familles s’imaginent tout et n’importe quoi. On a beaucoup lu les actualités depuis sur ce drôle de Kurdistan. Un peuple sans état. Les évènements à la frontière turque et syrienne ont modifié notre itinéraire de retour. Le risque était trop grand.
Au cours de nos discussions passionnantes sur l’Iran avec des amis d’Hossein (qui nous a accueilli à Mashhad), l’un d’eux nous a raconté une histoire qui fait froid dans le dos. Alors professeur d’économie, il donnait des cours à l’université. Un de ses élèves a enregistré les cours en question et les a retranscrit sur le net. Ces cours d’économie parlaient aussi beaucoup de l’histoire du pays. Simplement en donnant des faits. Notre ami rencontré a été interrogé sur ses cours et ses récits historiques. Tentant de se justifier en précisant qu’il ne faisait que raconter des faits, il n’eut d’autre alternative que de passer un an en prison. On n’a jamais senti la force de ce pouvoir autoritaire, mais cette triste anecdote nous l’a parfaitement illustrée. Les faits ne sont pas vieux. Trois ans auparavant.
Ouzbékistan. Visa iranien. 24h Chrono.
L’ambassade iranienne nous demande un paiement en euros. Comble, on n’a pas d’euros. On fait choux blanc à la banque. Impossible de changer nos dollars en euros ! Retour à l’ambassade d’Iran de Tachkent. L’adorable monsieur au guichet nous propose un deal. Il tend à baptiste une enveloppe et lui dit « Il y a une caméra derrière vous. Donc vous allez dans les toilettes, vous mettez en dollars la somme équivalente aux visas et j’irai à la banque pour vous demain. » Il a gardé nos passeports pendant une journée. Une journée de stress. Une vraie série policière ! Incroyables ces iraniens. Baptiste se prend pour Jack Bauer depuis.
Voilà, les derniers mots de notre long carnet de voyage en ligne. Après un peu plus de 29 000 kms parcourus. À la prochaine. Peut-être un post dans quelques semaines pour mettre sur papier notre atterrissage et notre retour à la vie… »normale ». Ah oui, j’allais oublier, Jeanne, ce matin, a déchiffré toute seule le mot visa. On est pas peu fiers avec Baptiste. Le début de la lecture avec ce joli mot qui invite au voyage en plus !
Oulaa deja !! La fin d’un voyage ! Pour nous aussi ca va être dur de ne pas suivre vos aventures à travers le monde…
En tout cas ça fait du bien un peu de douceur avec ce carnet de voyage, meme s’il se termine.
Rentrez bien et profitez bien de vos proches
Biz
Tes commentaires vont nous manquer. Tu as le premier prix pour le nombre de commentaires laissés. A chaque post en fait non? A très vite. Bises à tes femmes.
Émue aussi de lire ce dernier blog…ça va me manquer c’est sur. BRAVO. Pour le blog. Pour ce voyage. Pour votre détermination, votre curiosité. Pour votre audace. Pour cette coupure en famille. Pour ce partage grâce au blog (what’s app, Skype aussi). Pour les très belles photos, des jolis paysages, monuments et très jolies fillettes !
Bon on avoue qu’on est heureux de vous voir rentrer…et on vous aidera le mieux qu’on pourra à atterrir 🙂
Bisous les JuBaJaLou.
Merci Mama. D’avoir été à fond dans notre voyage. D’un bout à l’autre. Je compte sur les câlins de Gaspard pour adoucir le retour. Bisous les gigi
Vous avez tout le temps de découvrir « l’autre moitié du monde » avant d’aller vérifier la tenue de Jésus surtout que vous avez une sacré bonne étoile …À La ré-lecture de votre blog j’estime que votre voyage à durée au moins un an tout comme votre absence … Bises et bon « stationnement » … On pense fort à vous
Merci Aurel. ‘Bon stationnement’ j’adore. On peut se garer devant chez vous? A très vite. Bisous
Je commence ma journée avec la lecture de votre blog toujours aussi extra. Ce rendez-vous avec votre quotidien dépaysant va me manquer aussi. Bravo pour ce superbe voyage et pour avoir partagé avec nous votre aventure familiale. Vivement le prochain livre pour relire et revoir tous vos clichés et souvenirs ! Bravo à toi Ju pour les récits extras, à toi Ba pour les magnifiques photos et à Ja et Lou pour leurs mots exquis ! Heureux de voir rentrer notre beau quatuor Jubajalou, comptez sur nous pour vous accueillir et vous aider à reprendre la vie sédentaire. Bonne arrivée et grosses bises à mes 4 voyageurs chouchous
Merci ma Valou. Merci d’avoir suivi l’aventure de tout près.
À demain et les jours qui suivent. Bisous des jubajalou
De bon matin, dévoré comme à chaque fois, puis relu tranquillement votre dernier blog. On va être un peu orphelin, mais on va vous retrouver. Voilà, ça y est, c’est fini en mouvement, mais pas dans nos têtes, et certainement pas dans les vôtres. Lire le blog, c’était un peu comme une bonne tasse de café le matin, l’esprit rêveur, laisser aller nos pensées, partager vos découvertes en images, en textes. Ouvrir nos esprits à travers vos rencontres , savourer les bons mots des filles , bref des émotions , et aussi des envies de partir . . Vous n’avez pas voyager à 5 , mais avec vos lecteurs. Alors merci pour tout cela .
Alors merci pour tout cela .
Merci papou. On arrive pour de vrai. On a réussi. À demain!
Une précision : le voyage à 5 , c’est bien évidemment parce que j’ai compté le camion . Objet inanimé, avez vous donc une âme ? Bonne route pour la fin .
J’avais bien compris! Mais merci de le préciser. Pas d’annonce particulière à faire de notre côté!! Sacré Tydom.
Réactions matutinales sur fond de notre radio familiale préfèrée…
Telle mère, telle fille(s) car Julie petite rue des martyrs avait demandé si Jesus – comme les personnes qui mouraient – avait les yeux ouverts là où ils se trouvent.
Entre le goût de Baptiste pour le cinéma et le theatre, il a du kiffer son aventure de dollars à transformer en euros. On veut en direct ses sentiments mitigés quand il a joué pour de vrai cette scène.
On vous attend, on vous aidera du mieux possible à vous acclimater (le jardin d’acclimatation est tout proche, et s’est doté d’un magnifique édifice).
On vous embrasse et on vous dit prenez soin de vous sur ces derniers kilomètres métropolitains
Bisettes de Bouclette
S’acclimater. Tout est dit. Merci pour tes jolis mots comme d’habitude. À demain pour se dire des doux mots en vrai!
Ce blog va me manquer….. C’est comme finir un bon livre, en tournant la dernière page on est déçu qu’il s’arrête là.
Très bon retour à vous 4 et merci encore d’avoir aussi bien narré vos aventures. Je me suis régalée à vous lire.
Très grosses bises à chacun de vous et plein de bonnes choses pour le retour…
Merci beaucoup Karine. Pour ta lecture fidèle et tes encouragements à continuer nos écrits. Tu pourras lire le livre d une traite quand il existera… On fait au plus vite.
J ai adoré suivre les récits de votre périple les anecdotes sur les filles elles ont bien grandies et ont tellement changées Loulou est vraiment craquante ….Un gd merci j ai voyagé grâce a vous Bon retour amicalement Annick
Merci. Tant mieux si d’autres ont pu voyager grâce à nous. On passera vous dire bonjour à la crèche la semaine prochaine. Bonjour à toute l équipe et merci pour votre fidélité.
Bravo pour votre voyage, vous en avez rêvé, vous avez osé et vous l’avez réalisé en nous faisant rêver à notre tour par les photos et les textes ! Merci à vous de nous avoir si bien fait partager votre belle aventure ! Bien affectueusement de nous 6 a vous 4 ! Maïçou
Merci de votre fidélité de lecteur-voyageur! Et un grand merci pour votre accueil à Annecy. Bises
Bon retour. Merci de nous avoir fait voyager à travers les textes et les photos de votre blog. Quel beau périple!
Merci d’avoir voyagé avec nous.
À bientôt pour en parler encore et de vive voix!
Une page se tourne, un voyage se boucle et avec vous pour toujours des rencontres, des sourires, des coups durs….des souvenirs tellement enrichissants, d’autant plus qu’ils sont vécus en famille. Merci d’avoir partagé ces moments de vie.
Très bon courage pour le retour, la réadaptation, la reprise d’une vie plus posée , et belle continuation en famille.
Grosses bises d’une ex -expat…rentrée chez elle…mais pas tout à fait finalement!!!
Merci! L’atterrissage se fait en douceur. Avec plein de bons côtés. Et aussi des petits moments de flottement « C’est vraiment fini. On est de retour. »
Juste un petit message pour vous dire un très grand merci, votre aventure nous l’avons vécue à travers vos mots et vos photos. Nous précipitant dès qu’il y avait un nouveau post… échangeant entre nous sur vos péripéties, vos photos ou sur les pays traversés, Vous nous avez fais beaucoup de bien. Un grand merci aussi à Julie pour tes questionnements et tes impressions de maman. J’ai souvent été très touché par tes propos.
Le retour, je me doute est compliqué, étrange et déstabilisant mais ils vous restent ces 6 mois passés ensemble sur les routes à la rencontre des autres. Bravo pour ce que vous avez apporté à vos filles, cette curiosité, cette ouverture d’esprit et cette ouverture aux autres. Des valeurs essentielles, compliquées parfois à apporter aux enfants dans le rythme de la vie quotidienne.
Bon retour parmi nous. Hâte de vous voir tout les 4. Et de lire votre aventure sur papier glacé.
Carole
Elle écrit bien aussi hein ma femme ^^
Trop mignon ton petit mot Carole, merci beaucoup ! Vous venez quand dîner à la maison ?